Le prestige du club lui permet d'organiser des matchs de gala contres des équipes réputées venues de l'étranger, comme le Daring Club de Bruxelles, le Beerschot d'Anvers, les Anglais d'Huddersfield Town FC, les Argentins de Boca Juniors[d 4] ou encore le Real Madrid CF. Le stade de Paris est agrandi avec la construction de deux tribunes et inauguré dans son nouveau format en octobre 1922 face au Racing[d 3]. En janvier 1924, le Red Star, réduit à dix, s'incline en huitièmes de finale de la Coupe de France contre le FC Cette (0-1), après une série record de vingt matchs sans défaite.
Le Red Star remporte son premier titre national depuis 1939 en 2015, année où il termine champion de National, un titre à nouveau remporté en 2018. Le tableau suivant, actualisé en mai 2018, liste le palmarès du club dans les principales compétitions officielles auxquelles il participe. Palmarès de l'équipe première du Red Star FC Compétitions nationales Compétitions régionales Anciennes compétitions Championnat de France de Division 1 (D1) (1) Vainqueur en 1941 (Zone occupée). Coupe de France (5) Vainqueur en 1921, 1922, 1923, 1928 et 1942. Finaliste en 1946. Championnat de France de Division 2 / Ligue 2 (D2) (2) Champion en 1934 et 1939.
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Cinq ans plus tard, il définit les supporters comme « traditionnellement d'extrême gauche »[268]. Selon le périodique Marianne, le club serait proche de valeurs antiracistes, antifascistes[269] et tolérantes. Selon L'Humanité, au Red Star, « l'antiracisme et l'antifascisme sont une réalité »[270]. Aussi, l'association du club au communisme est analysée comme une exagération et une conséquence du fait que Saint-Ouen, située dans la Ceinture rouge de Paris, ait voté majoritairement communiste de 1945 à 2014[271]. Rivalités et amitiés[modifier | modifier le code] Au début des années 1970, et notamment à la suite des derbys de la saison 1973-1974, le Red Star entretient une éphémère rivalité avec le Paris Saint-Germain FC[272]. À l'issue de la Division 1 1974-1975, le Red Star est relégué en D2 tandis que le PSG se maintient.
Il faut attendre les Jeux olympiques de 1920 pour retrouver avec François Hugues et Paul Nicolas des joueurs du Red Star en équipe de France olympique. Jusqu'en 1928, l'équipe de France olympique compte à chaque fois des joueurs du Red Star: Philippe Bonnardel, Pierre Chayriguès et Paul Nicolas en 1924 à Paris; Juste Brouzes, Augustin Chantrel, Marcel Domergue, Jules Monsallier et Paul Nicolas en 1928. Marcel Pinel et le gardien de but Alex Thépot participent à la première Coupe du monde de football, en 1930. Alfred Aston, Jacques Mairesse et Alex Thépot participent à la Coupe du monde de football de 1934. À la Coupe du monde de 1938, seul Alfred Aston représente le Red Star. Le 28 janvier 1923, l'équipe de France, en déplacement à San Sebastián pour un match amical contre l'Espagne, aligne sept joueurs du Red Star (Chayriguès, le gardien de but, Gamblin, capitaine, Joyaut, Hugues, Bonnardel, Brouzes et Nicolas[215]), qui disputent tous l'intégralité du match.
Depuis l’avènement du professionnalisme, la meilleure performance du club en championnat - la 7e place de 1947 - est l’œuvre de Georges Villemin, un entraîneur dont on ne sait que peu de choses[141]. En 2009, le Red Star honore sur son site Internet six entraîneurs ayant « laissé une marque indélébile »: Roland Richard, Jean Avellaneda, Roger Lemerre, Georges Eo, Philippe Troussier et Pierre Repellini[142]. En termes de longévité, les trois entraîneurs les plus remarquables de l'histoire du Red Star sont l'Argentin Guillermo Stábile (quatre saisons à la fin des années 1930), Jean Avellaneda (huit saisons dans les années 1960), Roger Lemerre (quatre saisons, en deux fois, à la fin des années 1970) et Georges Eo (cinq saisons au début des années 1980). Dans les années 1990 et 2000, Robert Herbin, Pierre Repellini et Jean-Luc Girard notamment se sont succédé à plusieurs reprises[140].
Nourrissant de bonnes relations avec les dirigeants du Red Star et la municipalité communiste de Saint-Ouen, il offre la fusion de son équipe professionnelle avec celle du Red Star. Concrètement, joueurs et entraîneurs toulousains déménagent au sein du Red Star, rebaptisé « Red Star Football Club », qui prend la place de Toulouse en Division 1[d 9], [33]. Devant le tollé provoqué par cette affaire, la Fédération française limitera par la suite considérablement les possibilités de fusion entre clubs[note 6]. La fin des années 1960 et le début des années 1970 voient un football francilien assez moribond, avec pour seuls représentants dans les deux premières divisions, le Red Star et le nouveau Paris FC, tous deux oscillant entre D1 et D2 et n'attirant pas grand monde[12].
Quatre blessés et des dégâts matériels sont à déplorer[276]. Quelques mois plus tard, de nouveaux affrontements ont lieu entre des supporters des deux clubs[277]. Les affrontements entre supporters se limitent souvent à des rixes ou des accès de violence entre des hooligans réputés proches des milieux d'extrême gauche pour le Red Star, et des groupes hétéroclites de hooligans ultra-droite et de supporters du PSG interdits de stade pour le Paris FC[278], [279]. Ce derby est souvent considéré comme le derby francilien majeur[280]. Un des motifs de rivalités entre les clubs de la région parisienne est la revendication du qualificatif de « deuxième club de Paris ». Malgré ces prétentions individuelles, de nombreuses négociations ont eu lieu entre le Red Star et le Paris FC[281], sans toutefois concrétiser ces négociations[281].
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En 1918, le club reprend ses activités, et renoue avec sa politique de recrutement des meilleurs joueurs dans les clubs de la région parisienne. En 1919, après les Jeux interalliés, Gamblin convainc notamment le jeune buteur Paul Nicolas, peut-être le grand talent français du moment, de le rejoindre au Red Star[m 10]. Le club remporte, en 1919, la dernière édition du Championnat de France LFA (Ligue de football association).
De ce fait, plus aucune rencontre officielle n'a été disputée depuis 1975[273]. Les deux clubs sont souvent considérés comme antithétiques, notamment dans les années 2010, où le Paris SG financé par le fonds d'investissement souverain Qatar Investment Authority contraste avec un Red Star de gauche plus authentique et populaire[274], [269]. Dans les années 2010, le principal derby est celui opposant le Red Star au Paris Football Club. En outre, les deux clubs se sont rencontrés à 18 reprises entre 1972 et 2014, dont maintes fois en Division 1 et Division 2[275]. Le 5 septembre 2014, le derby est marqué par des incidents entre supporters, donnant notamment lieu à trente-six gardes-à-vue de supporters des deux camps.
Une précédente SASP, « RED STAR 93 », avait été fondée en janvier 2002 et dirigée par Nigel Atkins, à la suite d'une Société anonyme à objet sportif (SAOS), dont les dettes étaient telles qu'elles ont entraîné le dépôt de bilan du club quelques mois plus tard[245]. Éléments comptables[modifier | modifier le code] En Division 2 1985-1986, le Red Star a un budget d'environ 4 800 000 FRF[38]. En 1997-1998, toujours en D2, le budget du club audonien s'élève à 28 millions de Francs[246]. La saison suivante, il reste stable, à 27 millions de Francs[247]. Deux ans plus tard, en National 2000-2001, dont le Red Star terminera dernier, le budget s'élève à 30 millions de Francs[45], ou 25 millions selon les sources[248].
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Le Red Star recrute alors Alain Mboma, l’entraîneur à succès de Villemomble. En 2011, l'équipe parisienne termine seconde du championnat et profite des relégations administratives du Grenoble Foot 38, du Gap Foot 05 et de l'Association sportive de Cannes football pour être promue en National[49]. Steve Marlet au soir de l'accession du club en Ligue 2, près des supporters du club.
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